jeudi 25 octobre 2012

Un lait deux sucres


5 :30, lundi matin, le cadran sonne. J’essaie de mettre mes idées en place. Pourquoi déjà? Ah! Oui! Une heure de natation ce matin. Grrr! Je cherche à tâtons mes lunettes, de ce mouvement sûr de la main que je répète depuis 27 ans (c’était moi, le petit horrible à lunettes en maternelle). Je me lève et mes pieds, sans s’interroger, me conduisent vers la cafetière. J’appuie sur le bouton; dans deux minutes, la journée pourra commencer.
Un café, ça réchauffe. Ça réveille aussi. Ça excite les neurones. Ça donne de l’énergie et ça garde éveillé. Par contre, attention à la déshydratation et aux palpitations! Vraiment? Mythe ou réalité?
J’en suis venu à m’intéresser aux effets du café après avoir rempli le questionnaire de ma coach, Jen Segger. À la question What eating habits would you like to eliminate, modify, or incorporate into your diet?, j’ai répondu « Reduce coffee ». Quelle verve, quelle éloquence! Dans ces deux mots l’on pouvait quand même comprendre que ma consommation de café me préoccupait. J’en prends 2 chaque matin, et je n’hésite pas à en prendre un 3e, voire un 4e si je sens une baisse d’énergie en après-midi. Quels sont les effets du café sur le corps humain? Et sur un coureur?



dimanche 14 octobre 2012

Tout ce qui monte doit redescendre...


22 septembre 2012, North Vancouver

Du moins c'est ce que dit la Loi de la gravité. Ça ne s'applique pas toujours à la course en sentier, malheureusement. La Grouse Grind Mountain Run en est un bel exemple. 2,9 km, 853 mètres de montée, aucune perte d'élévation, aucune dans le sens de "y en a pas, jamais, pantoute, arrête d'espérer".

Le déclenchement des hostilités

Le téléphone sonne, un numéro qui m'est inconnu. Réponds, réponds pas... Bah, je décroche. C'est un employé de Grouse Mountain, qui m'invite à participer à la course du 22 septembre. Mon résultat à Seek the Peak, en juin, me vaut cette invitation. Seek the Peak, c'est un agréable 16 km presque exclusivement en montée qui compromet sérieusement la santé de vos poumons. La Grouse, ce n'est même pas 3 km. Pfff! Honnêtement, ça m'intéresse plus ou moins. Je n'aime pas particulièrement ce sentier, trop touristique, trop aménagé, trop artificiel. Quand je me rends à Grouse, c'est plutôt pour gravir la BCMC à côté, moins touristique, moins aménagée, moins artificielle (note à moi-même : acheter/dictionnaire/synonymes). Alors que je cause avec ledit employé, j'apprends que je peux courir gratuitement. Le fait d'être invité, ça fait plaisir à l'égo; le fait de ne pas payer, ça fait plaisir au portefeuille. J'accepte donc. Mon nouveau copain ajoute alors : "I assume you will run elite." "Of course", que je réponds. J'aurais dû ben dû don dû fermer ma grand yeule... (Richard Desjardins, pour les ceuzes qui manquent de culture musicale.)